Projet Nouvelle-Zélande : les préparatifs (partie 1)

Préparatifs au coucher du soleil

Même si je préfère partager des récits de voyages ou quelques réflexions qui me taraudent, aujourd’hui je vais faire un article plus « pratique », si certains peuvent y trouver de l’aide dans leurs préparatifs pour un projet similaire au mien.

Je ne prétends pas être un modèle absolu, mais je vais simplement vous livrer comment j’ai, de mon côté, préparé ce projet extraordinaire de partir en Visa Vacances Travail en Nouvelle-Zélande

 

Phase 1 : quand l’envie est née…

Le projet a d’abord mûri dans ma tête, sur des années… Et pendant tout ce temps, j’ai croisé des personnes qui sont parties en Nouvelle-Zélande, et qui m’en ont parlé avec les yeux qui brillent et le coeur brisé d’être rentrées… Plus ces rencontres se sont accumulées, plus j’étais convaincue que je devais me rendre là-bas, à l’autre bout du monde, la Terre du Milieu, le pays des grands espaces, de la randonnée, le « pays du long nuage blanc », Aotearoa dans la culture maorie…

J’ai découvert l’existence du Visa Vacances Travail, cette opportunité géniale de pouvoir rester un an dans un pays tout en ayant la possibilité de travailler afin de ne pas se retrouver sur la paille, mais sans pour autant être attaché à un contrat de travail précis et contraignant. Quelle chance, ce visa existe en Nouvelle-Zélande, et les démarches paraissent simples… J’ai lu beaucoup de blogs de voyages, d’articles, de sites internet qui traitaient du sujet. Le rêve était né, et j’ai su assez tôt qu’il allait certainement falloir en faire une réalité, tant l’idée me suivait sans relâche, presque malgré moi…

Cerf volant et méditation

Phase 2 : jusqu’à cinq mois avant le départ : la maturation…

Cette certitude d’avoir trouvé dans ce rêve un véritable projet pour mon avenir, il a fallu tranquillement s’y préparer. J’ai terminé mes études dans le tourisme, je suis revenue de mon stage au Costa Rica plutôt fauchée, et j’ai trouvé du travail dans ma ville natale. J’ai tout de suite eu deux choses en tête :

  • Travailler en tant que serveuse en extras dans un restaurant, métier que j’avais décidé de mettre sur mon CV, tant je sais qu’il permet de travailler partout dans le monde ! C’est donc chose faite.
  • Economiser, évidemment… Je m’y suis mise, tout en continuant de vivre confortablement, mais avec un tellement bel objectif que cela n’avait rien de contrariant.

Deux années et demie se sont écoulées, mon compte bancaire a retrouvé des forces, j’ai eu quatre employeurs, je n’ai pas arrêté… J’ai eu le temps de vivre un tas d’autres choses, d’avoir d’autres idées d’avenir (qui n’ont jamais atteint la même force dans mon esprit que ce voyage)… Et puis il y a eu ce jour où j’ai su que je partirai, car finalement je revenais sans cesse à cette idée, et car toutes les remises en cause possibles s’étaient éteintes… Je vous parle du bonheur que j’ai ressenti ce jour-là dans ce court article.

 

Phase 3 : concrétisation

Le billet d’avion

Cela faisait quelques semaines que je guettais les billets d’avion pour le début de l’année 2016. Pour cela je me rends toujours sur plusieurs comparateurs de vols puis sur les sites des compagnies aériennes qui me semblent intéressantes. Et soudain, j’ai trouvé le billet qu’il me fallait !

Nuages par le hublot de l'avion

Mes critères :

  • Un aller simple : je quitte mon emploi, et n’ai plus aucune obligation professionnelle. Contrairement à quelqu’un qui profite d’une année sabbatique ou de césure et pourra donc trouver beaucoup d’avantages dans l’achat d’un aller-retour, souvent plus rentable financièrement, je choisis de ne pas me fixer de date. L’aller simple me permet de rentrer quand je veux, peut-être au bout de six mois, peut-être au bout d’un an, ou plus, et surtout, pas forcément depuis Auckland (et si j’allais voir un peu ailleurs avant de rentrer ?). Et surtout, en cherchant bien et en étant flexible sur les dates, il existe des billets en aller simple vraiment, mais alors vraiment, pas chers… Si, je vous assure !
  • Pas trop d’escales, si possible… Bingo, je n’aurai qu’une escale à Shanghai… Dur de faire mieux !
  • Modifiable et annulable, même avec des frais, pour le cas où ? Trouvé ! Oui, si je suis sûre de ne pas changer d’avis, d’ici cinq mois, il peut malheureusement se passer des choses qui remettent en cause mon départ…
  • Le top, ce serait de ne pas partir trop tôt histoire de se rendre à Paris facilement le matin, sans avoir à payer une nuit sur place ou à stresser avec les transports en commun… Et puis aussi, de ne pas arriver à Auckland en soirée, afin d’avoir le temps de trouver mon auberge de jeunesse en journée, même si l’avion prend du retard…

Il faut savoir être exigent sur les critères, car en fouillant, dans l’aérien et le tourisme en général… Tout est possible !

 

Résultat :

Je pars le 29 février 2016 à 12h25 de Paris, j’ai une seule escale de 7h à Shanghai, et j’arrive à Auckland le 2 mars à 6h50 le matin ! Je vais voyager avec Air China, mon vol est modifiable et remboursable avec quelques frais, j’ai droit à un bagage en soute de 20 kg et un sac cabine de 10 kg… Le tout à… 585 € !!! Not so bad…

 

Petites astuces en plus :

  • Si vous voulez vraiment un aller-retour mais ne savez pas votre date de retour, il existe des billets dits open. C’est un bon choix, faites attention cependant aux conditions (souvent il faut prendre le retour au plus tard un an après la date du départ, voire, pour certains billets, un an après la date d’achat du billet. Ces délais s’appliquent aussi très souvent pour les modifications des vols retour). Je vous conseillerais d’appeler la compagnie aérienne ou l’agence de voyages qui vous vend le billet afin d’obtenir toutes les précisions.

 

  • Il est possible de prolonger les escales que vous faites aussi longtemps que vous le souhaitez. Ainsi, imaginons que vous passiez par Dubaï et Sydney par exemple, il vous est possible d’y séjourner quelque temps. Certaines personnes profitent donc d’un seul et même billet pour de longs voyages… Malin et économique ! Je ne l’ai encore jamais fait, alors n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires si vous avez testé ce stratagème. A priori, il vous faut pour cela acheter votre billet puis rappeler votre compagnie aérienne ou votre agence de voyages en lui demandant de le modifier en décalant les dates entre les escales (il faut simplement retrouver des dates qui conservent les mêmes conditions tarifaires que sur votre vol initial).

 

La date du départ étant posée, pour la suite des préparatifs dans les mois et les semaines avant le grand saut, rendez-vous au prochain article ! A bientôt !

 

Partager ce récit

Avant le départ

Vous aimerez aussi

4 Comments

  1. 1

    Pour ce qui est des billets, nous on avait regarder les escales prévues et on avait pris des billets séparés comme ça pas de problème de décalage de départ avec l’agence, et ça nous avait couté beaucoup moins cher (on a fait une escale de 3 jours a singapour en allant a auckland pour 800€ pour deux) mais dans ce cas là pas possible d’avoir un billet open ou un retour. Profites des derniers instants ça passe trop vite, en enjoy la NZ nous on y est resté 2 mois c’était trop court! 😉

    • 2

      Bonjour Aurélie,
      Merci pour ton retour d’expérience, effectivement il faut vraiment fouiller dans l’aérien et comparer toutes les possibilités qui s’ouvrent à nous. Votre trajet avait l’air plus qu’intéressant c’est sûr ! Merci, je compte bien en profiter 🙂 ! Bonne journée !

  2. 3

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués par une étoile *

Vous pouvez utiliser ces balises HTML et ces attributs: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>