Projet Nouvelle-Zélande : les préparatifs (partie 2)

Canards qui regardent au large

Une fois le billet d’avion en poche, ce départ en Visa Vacances Travail en Nouvelle-Zélande, qui mijotait tranquillement quelque part entre mes rêvasseries, mes besoins d’évasion et mes ambitions idéalistes, est devenu un vrai projet, à court terme même ! Il faut donc s’atteler aux préparatifs. Alors, par quoi je commence ?

Phase 3 (toujours) : la concrétisation

Le visa

Le Visa Vacances Travail, pour ceux qui ne connaissent pas, permet de partir dans un certain nombre de pays qui ont des accords avec le vôtre, pour une durée d’un an en général, et de pouvoir travailler afin de financer son voyage, ou pas, si on en n’a pas envie. On n’est donc pas restreint à une durée de trois mois voire moins, comme pour de nombreux visas tourisme, ni dépendant d’un employeur sur une durée très précise. Comment dire… On s’approche un peu de la… liberté ! Non ?

Je pensais demander mon Visa Vacances Travail en dernière minute, tout simplement car il n’y a pas de quota pour la Nouvelle-Zélande, et que la démarche se fait en moins de deux heures sur internet pour une réponse dans la semaine qui suit. Je ne voulais pas m’y prendre trop tôt non plus, car, et c’est bon à savoir, on ne peut faire sa demande qu’une seule fois. Une fois le visa obtenu, vous avez un an pour atterrir en Nouvelle-Zélande. Si vous attendez un jour de trop, vous ne pourrez plus solliciter un nouveau visa, même si vous ne vous êtes jamais rendu en Nouvelle-Zélande entre temps.

Et puis, un beau jour, je crois que j’avais besoin de me remonter le moral pour une quelconque raison, je me suis dit que, de toutes manières, si je ne partais pas cette année je ne partirais jamais. Alors qu’importe, j’ai fait ma demande (et je vous promets, ça a marché, ça m’a donné le sourire, et pas qu’un peu). Deux jours plus tard, je suis retournée sur le site internet pour voir mon statut à tout hasard, et là il était là, tout beau, tout frais, mon Visa Vacances Travail pour la Nouvelle-Zélande, tout droit venu de Wellington ! Boom boom, boom boom, mon cœur a fait de ces bonds alors que je lisais ce papier magique ! Quelques jours après, j’ai vu que son prix venait d’augmenter alors que ce n’était pas arrivé depuis des années ! La chance est de mon côté, la Nouvelle-Zélande m’attend !

Pour les détails pratiques et toutes les informations détaillées, je vous conseille de vous rendre sur le site génial de pvtistes.net, qui a mis en ligne un tutoriel complet que j’ai pour ma part suivi pas à pas afin de faire ma demande de visa.

 

J’ai classé la suite des préparatifs en deux rubriques, qui ne sont pas forcément chronologiques, les préparatifs afin de quitter la France sereinement, et ceux qui sont nécessaires afin d’arriver en Nouvelle-Zélande avec toutes les clefs en main. Pour ma part, je me suis fait une check-list et j’ai essayé d’avancer régulièrement sur l’ensemble de ces démarches, selon ce qui m’arrangeait.

 

Phase 4 : se préparer à quitter la France

Pour moi, cela signifie d’abord d’envisager un mode de vie totalement différent. En l’occurence, se préparer à quitter la France, c’est principalement me séparer de ce dont je n’ai plus besoin pour entamer ce projet.

Donner ou vendre les objets encombrants

Personnellement, je me suis arrangée avec mes proches, et si nécessaire sur les sites de vente entre particuliers sur internet, et je me suis séparée de presque tous les meubles de mon appartement, de ma guitare électrique dont je ne joue plus (avec un pincement au coeur tout de même), de ma voiture… J’ai donné je ne sais combien de sacs de vêtements aux associations, etc.

Rendre son appartement

Etape essentielle évidemment, et qu’il est bon d’anticiper (le préavis est de trois mois pour rendre un appartement, ou un mois si c’est un meublé). Si vous percevez des aides, c’est aussi le moment de contacter la CAF pour qu’ils vous rayent de leurs fichiers. Personnellement, je n’ai eu qu’à déclarer mon changement d’adresse sur leur site internet et j’avais une confirmation quelques jours plus tard.

Départ de mon appartement

Résilier son forfait téléphonique

Cette étape peut être toute simple si vous avez un forfait sans engagement, ou une vraie galère si comme moi vous êtes pieds et poings liés avec votre opérateur et que celui-ci vous annonce des frais de résiliation exorbitants…

Alors, il faut le savoir, le Visa Vacances Travail, même accompagné de votre billet d’avion et de votre contrat d’assurance voyage souscrit sur un an, ne sont pas des preuves suffisantes auprès des opérateurs traditionnels (pour SFR en tous cas, je ne sais pas en ce qui concerne les autres). Il vous faut un bail pour un logement de minimum un an, ou un contrat de travail à l’étranger de minimum un an… Qui a ça ? Je ne sais pas…

Il reste deux solutions pour ne pas payer ces frais :

  • Céder votre forfait avec engagement à quelqu’un, qui peut même changer de numéro de téléphone (il faut une sacrée chance pour tomber sur quelqu’un que ça intéresse pile à ce moment !)
  • Payer 4,5 euros par mois pour conserver votre ligne, qui sera alors inactive pendant cette période. Attention, cette solution ne peut être utilisée que pendant 12 mois (6 mois renouvelables une fois), au bout desquels votre ligne se réactive. Idéal si vous comptez partir un an ou moins…

Autre point très important : pensez à débloquer votre téléphone portable afin de pouvoir vous en servir à l’étranger !

Résilier ses autres engagements

Bizarrement, à ma salle de sport, ils n’ont eu aucune réticence à résilier sans frais ni préavis avec les documents cités ci-dessus…

Faire ses cartons

Eh oui, il faut bien laisser des affaires derrière soi, alors rien de tel que de les avoir bien rangées avant de s’en aller. En plus, c’est souvent l’occasion idéale de faire un gros tris et de jeter enfin tout ce qui ne nous servira jamais (nos cours de CE2, nos vieux CDs, nos jouets du Macdo…). Moins on en laisse, plus ce sera facile de s’y retrouver en rentrant !

Prendre ses derniers rendez-vous médicaux

Rien de tel qu’un check-up complet avant le grand départ. Les filles, c’est le moment de réfléchir à votre contraception, à l’arrêter, ou éventuellement à en changer…

Essayez de prévoir aussi tous les médicaments dont vous aurez besoin, et surtout gardez les ordonnances, qui peuvent être contrôlées à l’aéroport et qui peuvent vous resservir sur place en cas de besoin.

Régler tout ce qu’il y a d’administratif avant de partir

Des remboursements à demander à la sécu ? Des papiers à trier ? Des impôts à payer ? C’est rarement le plus attrayant, mais il faut quand même s’y mettre à un moment.

Si je peux me permettre un conseil, pensez à numériser tous les documents importants et nécessaires lors de votre voyage, et à les emporter avec vous en version informatique. Personnellement, je les envoie en plus, par sécurité, sur ma boîte email et sur celle d’un proche.

Quitter son emploi

Une fois de plus, méfiez-vous du préavis et essayez d’anticiper votre sortie. Si vous êtes en CDI, à moins de réussir à négocier une rupture conventionnelle, il vous faudra sûrement démissionner. Vous le savez peut-être, la démission n’ouvre pas de droits au chômage. Votre employeur ne peut vous contraindre à rester plus longtemps que votre préavis ne l’impose, ni moins longtemps (cela reviendrait à un licenciement). Pour ce qui concerne les congés qu’il vous reste à solder, ils peuvent l’être afin de vous permettre de partir plus tôt, à condition que l’employeur et vous-même soyez d’accord.

Pour ceux qui ont la chance d’obtenir une rupture conventionnelle ou qui sont en fin de CDD, n’oubliez pas de vous inscrire à Pôle Emploi et de leur indiquer votre situation. La bonne nouvelle est que vos droits au chômage peuvent être gelés un certain temps, jusqu’à trois ans, et que vous pourrez donc en bénéficier à votre retour si vous rentrez dans le bon délai. Surtout, renseignez-vous bien !

Même si vous démissionnez, rien ne vous empêche de prendre un rendez-vous à Pôle Emploi afin de déclarer votre situation. Cela peut s’avérer utile pour votre retour.

Faire une procuration pour le vote

Ce n’est pas parce que vous êtes à l’étranger que vous perdez votre droit de voter en France. Vous avez la possibilité de demander une procuration pour une durée d’un an en vous rendant au commissariat de police de votre ville. Si vous n’avez pas eu le temps, vous pouvez le faire aussi depuis l’étranger, dans une ambassade française.

Faire une procuration auprès de votre banque

Concernant votre banque, je vous conseille de faire une procuration à une personne qui a toute votre confiance. Cela peut s’avérer très utile si vous devez faire opposition à votre carte, débloquer de l’argent pour votre famille, si vous vous faites pirater et que vous souhaitez porter plainte, etc.

 

 

La suite des préparatifs est plus enthousiasmante puisqu’elle concerne ceux à réaliser pour arriver sereinement à destination. Rendez-vous au prochain article !

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Avant le départ

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2 Comments

  1. 1

    bonjour, je viens de lire les deux parties de tes préparatifs et je trouve ça bien fait donc je voulais déjà te remercié !
    Avec ma compagne on part aussi en nouvelle Zélande mais pour début décembre 2016. donc a la fin d’année. Notre projet et donc de faire minimum 8 mois en NZ avant de partir pour un en Australie avec un autre PV.

    • 2

      Salut Victor ! Merci pour ton commentaire, je suis ravie de voir que ces articles peuvent être utiles à quelqu’un 😉 ! Super votre projet en plus vous allez arriver en plein été ! L’Australie j’y songe aussi, même si je n’en suis pas là pour l’instant 🙂 ! Je posterai la partie 3 d’ici peu, environ 3 semaines, c’est promis ! Si tu likes ma page fb tu auras l’info en direct ! Au plaisir ! Sophie

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