Projet Nouvelle-Zélande : les préparatifs (partie 3)

Au dessus des nuages

Voici le dernier de mes trois articles consacrés aux préparatifs à envisager avant un Visa Vacances Travail en Nouvelle-Zélande… Je vous ai présenté la mise en route du projet et l’achat du billet d’avion dans le premier article, puis l’obtention du visa et toutes les démarches à entreprendre pour quitter la France sereinement dans le deuxième. Passons donc aux choses sérieuses en anticipant une arrivée prochaine en Nouvelle-Zélande !

Phase 5 : se préparer à arriver en Nouvelle-Zélande

L’assurance santé

Voici l’une des démarches primordiales dans la préparation de ce voyage. Il faut savoir que l’assurance est obligatoire dans le cadre du Visa Vacances Travail, ce qui signifie que vous pouvez vous faire contrôler à votre arrivée dans le pays et devez être en mesure de fournir votre attestation. Au-delà de cette obligation, cette assurance est totalement nécessaire. Une fois parti, vous ne bénéficierez plus du régime de santé français, ni de votre Responsabilité Civile. Quant aux frais que peuvent vous coûter une hospitalisation ou la perte de vos bagages si vous n’êtes pas couvert par une assurance, soyez sûrs qu’il y a de quoi vous ruiner et donc gâcher la suite de vos périples…

Une fois ce constat de « grande personne » fait, il va falloir trouver une assurance adaptée à vos besoins et à votre budget. Cette étape n’est pas évidente car il y a énormément d’assurances de voyage existantes, et à tous les prix (globalement, pour un an, de 300 à plus de 1000 euros).

Pour ma part, après avoir téléphoné à trois d’entre elles, mon choix s’est porté sur Chapka Assurance. En effet, les avantages de cette assurance sont :

  • Son prix (moins de 500 euros à l’année),
  • Les garanties très larges qu’elle propose,
  • La possibilité d’être couvert pour des séjours de tourisme, y compris en France, et non pas uniquement dans le pays de votre Visa Vacances Travail,
  • La possibilité d’envoyer vos justificatifs médicaux par email en version scannée.

Bien sûr, vous pouvez payer votre assurance sur une durée inférieure à un an puis la prolonger au fur et à mesure si vous avez besoin de plus de souplesse.

Permis de conduire international

Le permis international n’est en fait qu’une traduction agréée de votre permis de conduire européen, gratuite et délivrée par votre préfecture (pas forcément celle du lieu où vous avez obtenu le permis de conduire). Il vous permet de louer une voiture à l’étranger mais ne remplace pas votre permis de conduire européen. Il faut donc bien penser à prendre les deux avec vous.

La démarche pour l’obtenir est simple et rapide. Après avoir appelé la préfecture pour m’assurer de l’adresse du service compétent et des pièces à fournir, j’ai donc envoyé par la Poste :

  • Une photocopie de mon permis de conduire,
  • Une photocopie de ma carte nationale d’identité,
  • Deux photos d’identité,
  • Le formulaire de demande Cerfa téléchargeable en suivant ce lien,
  • Une enveloppe suffisamment affranchie pour l’envoi du permis international.

J’ai reçu ce dernier dix jours après avoir fait la demande.

En 4x4 au Costa Rica

Réaliser un CV adapté à la Nouvelle-Zélande et mettre à jour son profil LinkedIn

D’un pays à l’autre, les formats préconisés pour la réalisation de votre CV varient. Par exemple, en Nouvelle-Zélande, vous n’êtes absolument pas limité à une seule page, et il est fortement recommandé de détailler les missions réalisées sur vos expériences professionnelles. Un petit texte de présentation est requis en introduction, et il est de bon goût d’ajouter des références à la fin du CV. Dans ce domaine, l’agence Frogs-in-NZ donne de très bons conseils et offre même un modèle à télécharger. Je vous laisse retrouver ces informations en suivant ce lien.

Si vous utilisez le site LinkedIn, sachez qu’il est possible de réaliser une version anglaise de votre profil, tout en conservant la version française. Cela peut être utile et vous pouvez ainsi fournir le lien de votre profil en anglais à de potentiels employeurs. Pour cela, il vous suffit, une fois sur votre profil, de cliquer sur la petite flèche à droite du bouton « Voir le profil en tant que ». Un menu déroulant apparaît alors et vous pouvez sélectionner « Créer un profil dans une autre langue ».

Une fois votre nouvelle version créée, vous pouvez faire apparaître l’une ou l’autre en choisissant celle qui convient en haut à droite de votre profil. Un url dédié vous permet de différencier le profil anglais du français. Je trouve cette option de LinkedIn très intéressante, même si malheureusement j’ai eu le regret de constater que les termes génériques (comme « années », « société », « université »…) ne sont pas traduits en anglais et qu’il est impossible de les changer.

Emplois, HelpX

Pour travailler dans le cadre de votre Visa Vacances Travail, vous pouvez choisir de postuler de façon traditionnelle sur les sites de recherche d’emplois, en faisant du porte à porte et en contactant les entreprises qui vous intéressent.

Si toutefois vous souhaitez profiter de votre expérience pour tester une autre façon de gérer votre quotidien, vous pouvez aussi tester le site HelpX, qui vous permet d’entrer en contact avec des structures diverses et variées (fermes, hôtels, particuliers, etc.). Ces structures vous proposent des missions entre 2 et 4 heures de travail par jour environ, en échange desquelles vous pouvez être logé, voire même nourri, et bénéficier d’avantages comme des transports, ou des prestations touristiques…

Pour accéder aux contacts des hôtes, il vous suffit de payer 20 euros pour une durée de deux ans.

Pour ma part, je compte bien découvrir ce système, et je ne manquerai pas de vous faire un retour d’expériences sur le blog !

Le couchsurfing

Voici un site ressource pour les voyages qui se veulent économiques et tournés vers la rencontre des autochtones ! Si vous ne connaissez pas encore, le site du couchsurfing est une plateforme internet qui vous permet d’accueillir des personnes sur votre canapé ou d’être accueilli vous-même. C’est donc un échange de services, un échange d’expériences, un échange de sourires et de moments sympas ! Et sans argent en jeu !

Les groupes Facebook

Pour les adeptes des réseaux sociaux, tirez-en partie en vous inscrivant dans des groupes Facebook de voyageurs, en suivant des profils liés à votre destination sur Twitter, etc. C’est très utile, vous pouvez récolter des informations d’ordre pratique à travers les questions des autres, ainsi que des avis authentiques sur des auberges de jeunesse, etc. Et c’est aussi un excellent moyen de se faire quelques contacts avant le départ, pour de potentiels compagnons de route par exemple, ou pour vos recherches d’emploi !

Retirer des dollars néo-zélandais

Juste pour le plaisir de les avoir en main avant le départ ! En plus, ils sont beaux comme tout ! Plus sérieusement, je me suis contentée de 100 dollars, afin d’avoir de quoi payer mon transport jusqu’à mon auberge de jeunesse, mes premières nuitées et mon petit-déjeuner à l’arrivée. Ensuite, étant donné que j’atterris à Auckland, ville majeure du pays, je n’aurai aucun mal à trouver un distributeur où retirer de l’argent, ce qui est beaucoup plus rentable.

A ce sujet, je suis personnellement chez BNP Paribas. Il faut savoir que cette banque a de nombreux partenariats à l’étranger, qui permettent tout simplement de retirer de l’argent dans des banques partenaires sans aucun frais ni aucune commission. Vous pouvez donc retirer, chez Westpac, des dollars néo-zélandais au taux de change en vigueur le jour J. J’en avais déjà bénéficié au Costa Rica où BNP Paribas est partenaire avec Scotiabank. Concernant l’ouverture de compte sur place et le transfert d’argent de compte à compte, j’essayerai de vous dire comment ça s’est passé pour moi à mon arrivée dans le pays dès que j’y serai !

Dollars de Nouvelle-Zélande

 

Quelques détails administratifs…

Oui, ça paraît évident mais comme personnellement j’ai bien du mal à me motiver dès qu’il s’agit des papiers, et que comme d’habitude ça va attendre le dernier moment, j’en parle dans cette check-list.

Donc, pour partir sereinement en Nouvelle-Zélande, il faudra bien penser à :

  • Imprimer votre Visa Vacances Travail,
  • Imprimer votre billet d’avion et vérifier si votre compagnie aérienne vous demande de faire le check-in sur internet avant le départ ou une fois à l’aéroport,
  • Imprimer votre contrat d’assurance voyage,
  • Avoir à disposition une attestation de fonds à demander à votre banque ou un relevé bancaire récent stipulant clairement la somme disponible sur votre compte,
  • Imprimer votre confirmation de réservation pour votre ou vos première(s) nuit(s) sur place, et avoir la somme nécessaire pour régler en liquide, au cas où vous n’ayez pas pu retirer de l’argent avant de vous rendre dans votre auberge, ou hôtel.

Bien sûr, il est très utile d’avoir ces documents en version numérique également, disponibles sur votre smartphone par exemple, au même titre que votre passeport, votre permis de conduire et votre permis international…

Préparer son arrivée, et suivre ses envies…

Pour ma part, cela a consisté en la réservation de trois nuits dans une auberge à Auckland, puis la préparation d’une quinzaine de jours dans la partie toute au Nord de la Nouvelle-Zélande, appelée le Northland, où j’espère profiter de vacances au soleil, entre dauphins, plages, et immersion dans la culture et l’histoire du pays… Mais je vous parlerai de tout cela bientôt, quand j’y serai « en vrai ».

Rien de spécial de ce point de vue là, il n’y a qu’à s’y prendre comme pour n’importe quel projet de vacances. Bien sûr, cela dépend des envies de chacun, et peut-être que vous préfèrerez commencer par chercher du travail ou passer un mois dans une grande ville. C’est, en tous les cas, la partie des préparatifs que je préfère de loin !

Préparer son sac

Le challenge… Une fois de plus, tout dépend du voyage que vous souhaitez entreprendre et de vos besoins personnels.

Pour ma part, je pars seule, et je compte faire du stop, des randonnées, du couchsurfing, etc… Donc il me faut un sac à dos, pas trop lourd de préférence, afin de pouvoir trimballer toute ma vie d’un bout à l’autre de ce périple…

Des tas de blogs donnent des conseils très avisés sur le sujet du sac à dos donc je vous laisse les visiter si cela vous tracasse (c’est ce que j’ai fait moi-même). Globalement, ce que j’ai appliqué des conseils que j’ai trouvés fut de choisir un sac de randonnée d’au moins 50 litres afin de pouvoir s’organiser au quotidien. J’y ajoute un tout petit sac à dos qui sera mon bagage à main pour l’avion, et qui est juste assez grand pour contenir mon ordinateur, mes papiers, mon appareil photo et de quoi survivre deux ou trois jours si jamais mon gros sac n’arrivait pas en même temps que moi à l’aéroport…

Parmi les objets que les autres voyageurs conseillent d’emporter, j’ai notamment prévu :

  • Adaptateur Nouvelle-Zélandeun adaptateur pour les prises néo-zélandaises,
  • une petite multiprise (vous ne trouverez pas de multiprise française là-bas à priori, et ça peut être pratique de recharger tous ses appareils d’un coup),
  • une chemise blanche, si je décroche un emploi en hôtellerie ou en restauration et qu’il m’en faut une immédiatement (il paraît que c’est une denrée rare sur place, alors ma foi…).

 

 

La préparation du sac à dos pour la Nouvelle-ZélandePour le reste, je dois avouer que c’est un peu le casse-tête et que finalement tout pèse trop lourd… Alors j’ai essayé d’en prendre le moins possible, mais tout compris j’arrive quand même à 15 kg… Vais-je réussir à porter tout cela chaque jour, et comment vais-je bien pouvoir m’organiser ? Réponse prochainement, je n’en sais rien moi-même !

 

Phase 6 : le revers de la médaille…

Pour moi il n’y en a qu’un, mais de taille… Avant de partir, il faut dire au-revoir à ses proches… Et là, c’est rarement si facile qu’on ne le prétend. Surtout quand on ne sait pas vraiment quand sera le retour. Cette aller simple qui me gonfle d’enthousiasme depuis des semaines devient tout d’un coup un peu pesant. Est-ce que mes nièces auront beaucoup changé ? Quel mariage, naissance, réussite de l’un, exploit de l’autre, soirées folles avec mes amis, week-ends en famille, et j’en passe, vais-je louper ?

Mais j’assume hein… C’est mon choix, je suis sûre de moi, bien dans mes baskets, et je sais ce que je fais (oui, oui, je vous promets, enfin sauf aujourd’hui en vous disant au-revoir, mais ça ira vite mieux, c’est certain !)

Alors voilà, ça fait partie de l’avant-voyage, et il ne faut pas le négliger : prendre le temps de voir tous les gens qui comptent pour nous, et s’imprégner de leurs sourires…

Bon ben (ce « bon ben » en dit déjà long à lui tout seul), à… bientôt !

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Avant le départ

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2 Comments

  1. 1

    Super ton blog ! Je suis tes articles car je pars dans la même période que toi. Ca permet de comparer un peu.

    Je ne savais pas pour l’option de linkdin, c’est vraiment utile !

    Bonne continuation, et au plaisir de te croiser la bas 😉

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