Voyager à Bali pour la première fois, l’arrivée à Ubud

Tirta Empul, Ubud

Bali… Dans mon idée avant de partir, il y avait des paysages de rizières à étages, la mer, les cocktails, la culture hindouiste, des gens probablement aussi souriants qu’au Costa Rica, et des scooters… Je n’étais pas si loin de la réalité, mais ce serait un peu rapide que d’en rester là pour tenter de décrire mes premiers jours à Bali. Alors c’est parti, direction Ubud, au Nord de la capitale Denpasar.

Bali… Before I left, I had the rough idea of green landscapes with rice terrasses, the sea, cocktails, hindu culture, people probably as smiling as in Costa Rica, and scooters… I was not that far from reality, but it would be a bit fast to describe my first days in Bali like this. So let’s go to Ubud, North of the capital city Denpasar.

Ubud, temple la nuit

Ubud, immersion au « coeur culturel » de Bali

En sortant de l’aéroport, comme je m’y attendais, il faisait chaud, une bonne vingtaine de degrés de plus qu’en Nouvelle-Zélande, pays chéri que je venais de laisser à l’aube de son hiver. Comme je m’y attendais également, je fus suivie par « quelques » chauffeurs de taxi m’offrant leurs services… « cheap price »… J’acceptais de partir avec Gede. Il est recommandé de ne prendre que les taxis de la compagnie officielle Blue Bird, ce qu’évidemment je ne fis pas, plus par inadvertance, mais je connaissais le prix pour Ubud, et je le négociais alors il n’y eût aucun soucis. Gede décida même de s’arrêter dans la rue pour m’offrir un dîner typique, du Nasi Jinggo servi dans des feuilles de bananier. Et il me fit rire, me raconta sa vie, me parla de Bali. Il me proposa aussi de m’épouser mais je m’inventai un « boyfriend » pour l’occasion, histoire de ne pas avoir à en parler trop longtemps. J’arrivais à mon auberge sans encombre et malgré le trafic très très dense. L’immersion avait déjà commencé.

When I went out of the airport, as I expected, it was hot, probably twenty degrees more than in my beloved New Zealand, that I had just left at the beginning of its winter. As I expected too, « a few » taxi drivers followed me to offer me a ride… « cheap price »… I accepted to go with Gede, who was not working for the official and recommended company, but it did not matter as I knew the price I had to pay and I negociated it. Gede even decided to stop in the street to offer me some Indonesian dinner, called Nasi Jinggo, wrapped in banana leaves. And he made me laugh, told me about his life, and about Bali… He also proposed to marry me but I invented a « boyfriend » on this occasion, so I would not have to discuss this for too long. I arrived at my hostel without any problem beside the very dense trafic. The adventure had started. 

Fleur balinaise

Je restai quatre nuits dans cette petite auberge mignonne et familiale, Gogo Backpackers. Tenue par Wayan et sa famille, c’est un petit joyau de bonne humeur tout près du centre d’Ubud, et permettant de rejoindre toutes les attractions principales de la ville à pieds. Dès le premier soir, Wayan me montra son grantang, un bel instrument de musique traditionnel qu’il savait jouer à merveille. Communiquer en anglais n’était pas une évidence mais nous nous débrouillions. Et il essaya même de m’apprendre à jouer, ce qui était bien ambitieux de sa part…

I stayed four nights in this cute little hostel, Gogo Backpackers. Owned by Wayan and his family, it is a place full of joy in the center of Ubud, from where all the main attractions of the city are within walking distance. On the first night, Wayan showed me his grantang, a beautiful traditional music instrument that he could play very good. Communicating in english with Wayan was not the easiest thing, but we managed it… He even tried to teach me to play the grantang, but that was a little too ambitious… 

Statue, Ubud

Ce qui me frappa dès mon arrivée à Bali et tout au long des jours que j’y passai, ce sont ses odeurs… L’encens, qui brûle paisiblement dans toutes les offrandes laissées partout, devant chaque habitation, chaque petite échoppe, évidemment chaque temple… Et puis, les odeurs du marché, de la cuisine, des épices… Je marchais le nez en l’air dans les rues d’Ubud, presque les yeux fermées pour m’imprégner de ces odeurs magiques.

What struck me when I first arrived in Bali and during my whole stay, were the smells... The incense, burning peacefully in all the offerings left everywhere, in front of every house, every little shop, and obviously every temple… But also, the smells of the markets, of the cooking, the spices… I was almost walking with my eyes closed through the streets of Ubud, to get the full of these magical smells.

Marché traditionnel d'Ubud, les offrandes

Mais fermer les yeux à Ubud n’est pas forcément la meilleure idée… Des scooters partout, mais vraiment partout, bien plus que dans mon imagination… Des voitures, des mini bus, qui se croisent dans des rues qui me paraissent bien trop étroites… Et dans tout cela, des piétons, plein de piétons, qui se serrent sur les bouts de trottoirs irréguliers ou inexistants et tentent de ne pas tomber dans les trous ouverts sur le caniveau un mètre plus bas, ça et là… Mais tout le monde semble s’en sortir. Lors d’une excursion, cela m’entraîna dans une conversation avec le Balinais qui conduisait la voiture, et je lui dis que je ne pourrais jamais conduire de voiture dans ces rues minuscules et dans ce trafic effrayant et complètement désordonné. Il rit. Il m’expliqua qu’à Bali on connaît le code de la route, mais qu’on y préfère le code de la situation. On regarde ce qu’il se passe et on y réagit adéquatement. Les règles viennent, éventuellement, après. Cela comprend donc, rouler dans la voie d’en face, doubler par tous les côtés, tourner dans la mauvaise rue, klaxonner en permanence pour informer de son approche, contourner tout ce qui se trouve sur la route, des gros tas de pierres et de graviers, des vaches, des chiens, des scooters où se pressent quatre personnes, y compris des enfants parfois même debout entre leurs parents, des scooters chargés de tout et n’importe quoi, j’en ai même vu un chargé d’un gros panier de poules vivantes… Et ça se faufile dans tous les sens, à des allures inconcevables. Pour l’instant je n’ai encore vu aucun accident. Cela dépasse mon entendement. Et les Balinais de rire de mes grands yeux tout étonnés. 

But closing your eyes in Ubud is not necessarily the best idea… Scooters everywhere, but really everywhere, much more than in my imagination… Cars, mini bus, crossing and passing eachother in streets that seem way too narrow to me… And with all of that, pedestrians, tons of pedestrians, who rush through irregular or non-existant sidewalks and try to not fall in some open holes here and there… But everyone seem to be okay. One day during an excursion, I said to the Balinese driver that I could never drive a car in these narrow streets and this crazy-scary traffic. He laughed. He told me that, in Bali, people know the official driving rules, but they prefer « the rules of the situation« . You looked at what is happening and you react consequently. The rules come, eventually, later. This includes driving in the opposite lane, passing on both sides, turning in the wrong street, honking constantly to let others know that you are coming, going around all that is right on the road, large piles of stones and gravel, cows, dogs, scooters with four people on it, including kids sometimes even standing up between their parents, scooters loaded with everything and anything, I even saw one with a basket of chickens (alive ones !)… And it sneaks in all directions, at unbelievable speeds… And I still haven’t seen any accident. I can not understand… And the Balinese people just laugh when they see my eyes wide open with surprise.

Scooter à Ubud

Très vite, je compris aussi qu’à Bali, la nourriture est absolument dé-li-cieu-se ! Avec en plus des tas d’options végétariennes. C’est un régal. Sans parler des jus de fruits frais et du succulent « black rice pudding »… Il y a de quoi goûter quelque chose de nouveau tous les jours.

Very soon, I also understood that in Bali, food is absolutely de-li-ci-ous ! With even tons of vegetarians options. It is a delight. And I can’t not mention the fresh fruits juices or the wonderful « black rice pudding »… There is something new to try every day.

Les prix… Ils sont évidemment bas à nos yeux d’Européens ou autres citoyens occidentaux. Par contre, il faut sans cesse négocier, ce qui n’est pas forcément mon dada. Mais très souvent, il n’y a pas le choix, et les prix annoncés peuvent être jusqu’à quatre fois plus élevés que ceux que les vendeurs vont finalement accepter de donner, prix payés qui sont eux-même bien plus élevés que ceux que les locaux payeront. Je ne vais pas trop m’étendre sur toutes ces questions pour l’instant, peut-être que j’y reviendrai, car cela me fait me perdre dans de longues considérations métaphysiques et autres réflexions sur comment notre monde fonctionne, nos places en tant qu’étranger dans tel ou tel autre pays, le contact qu’il est possible d’établir entre des cultures différentes, etc. Je ne suis pas sûre que vous me suiviez dans le capharnaüm de mes neurones acrobatiques…

Prices… They are obviously low in our European (or other westerners) eyes. However, you have to negotiate all the time, which is not necessarily my favorite hobby. But you often don’t have any choice, and advertised prices can be until four times the ones you will finally be given, those last prices being still higher than the local prices… I am not going to dwell too much on all these matters for now, maybe I will go back to it another day, because I might just loose myself in long metaphysical considerations and other thoughts about how our World works, who we are and what we do as a stranger in such or such country, which contact is it possible or not to get between different cultures, etc. I am not certain that you will follow me in the shambles of my acrobatic neurones… 

Parlons plutôt de ce que j’ai pu voir à Ubud, avec ma copine Sarah qui s’avérait y être au même moment que moi, pour notre grand plaisir !

Let’s rather talk about what I could see in Ubud, with my friend Sarah who was there at the same time as me, which was very good luck !

Parasol doré, Bali

Ubud pendant trois jours

Jour 1

Pour commencer, nous avons visité la Monkey Forest, située au coeur d’Ubud et où les singes vivent en liberté sous les yeux des visiteurs pas toujours rassurés (Sarah ?). Ce fut un promenade très agréable dans un décor tropical qui nous a mis dans l’ambiance, c’est le moins que l’on puisse dire. Affamées, nous avons ensuite trouvé un petit restaurant absolument extraordinaire tant par son jardin tropical que par le contenu de nos assiettes…

To start, we visited the Monkey Forest, located in the heart of Ubud, where monkeys live in freedom, with visitors not always reassured (Sarah?) around them. It was a very pleasant walk in a tropical setting that was a great introduction, it’s the least we can say. Hungry, we then found an extraordinary little restaurant with tropical garden and amazing food…

Singes à Ubud

Ensuite, nous avons découvert le marché d’Ubud et toutes les petites rues commerçantes, ou il y a de quoi faire, négocier, dégotter. Sarah est bien plus douée que moi et je me fis rouler au premier sarong acheté. Il faut dire que les balinaises ne nous lâchent pas et que la confrontation est rude. Elles vous prennent par les sentiments et vous demandent d’acheter « for the good luck »… Faire le marché d’Ubud me semble un sport éreintant. Très intéressant, mais je crois qu’une fois sera suffisant pour moi…

Then, we discovered the Ubud market and all the small shopping streets, where there is a lot to bargain. Sarah is much more talented than me and I got scammed on the first sarong I bought. It must be said that the Balinese do not let go and that the confrontation is tough. They negotiate with all their heart and ask you to buy « for the good luck ». The Ubud market seems to me like a tiring sport. Very interesting, but I think that once will be enough for me.

Marché d'Ubud

Jour 2

L’auberge de jeunesse organisait une excursion alors nous décidâmes de nous laisser guider par Dedy et Kadek. Ils nous conduisirent sur cinq différents lieux. Cette belles journée commença à 7h, dans les couleurs chaudes du matin et les effluves d’un marché traditionnel où les balinais n’avaient apparemment pas l’habitude de voir des voyageurs. C’était un moment spécial, plongé dans la vie quotidienne des habitants. Nous achetâmes du « balinese cake » pour le petit déjeuner, et même si nous ne sommes toujours pas sûres de ce que nous dégustâmes, c’était une fois de plus excellent. Les couleurs du marché étaient ravissantes, surtout celles des fruits et celles des fleurs qui servent à garnir les offrandes, réalisées sous nos yeux par des mains expertes… Il y eut aussi quelques surprises, des poules vivantes que l’on transporte sous le bras et que l’on vend à droite à gauche, leurs cousins moins fortunés dont les corps déplumés s’exhibent sur les étales, parfois encore avec la tête vissée sur le coup… Haut le coeur garanti pour moi, mais je fis taire mon cerveau et regardai la vie autour de moi telle qu’elle était, découvrant ce qui ne m’était pas familier avec curiosité.

The hostel offered us a day-tour so we decided to let Dedy and Kadek guide us. They took us to five different places. This beautiful day began at 7am, in the sweet morning colors and the smells of a traditional market where the Balinese apparently did not have the habit of seeing much travelers. It was a special moment, immersed in the daily life of the locals. We bought some « Balinese Cake » for breakfast, and although we are still not sure of what we tasted, it was once again very good. The colors of the market were delightful, especially those of the fruits and of the flowers used to garnish the offerings. There were also some surprises, like alive chickens carried under an arm and sold to anyone who wants it, and also their less fortunate cousins whose dead bodies are exhibited on the shelves, sometimes still with their head on top of their neck… Disgusting to me, but I made my brain shut up and looked at life around me as it was, discovering what was unfamiliar to me with curiosity.

Marché traditionnel

Nous continuâmes avec la découverte tant attendue des somptueuses rizières en terrasses de Tegallalang, encore enveloppées dans les rayons de soleil doux du matin. Nous y restâmes un long moment, le temps de parcourir ce décors somptueux et d’essayer de l’appréhender et le comprendre un peu. Le temps aussi de rire avec des balinais qui nous accueillirent avec humour, et finalement de nous rendre compte que la température avait sacrément augmenté.

We continued with the long-awaited discovery of Tegallalang’s sumptuous rice terraces, still wrapped in the morning sun. We stayed there a long time, the time to admire and wander through this beautiful scenery and try to understand a little. The time also to laugh with Balinese who welcomed us with humor, and finally to realize that the temperature had risen a lot.Rizières Ubud

Ce fut donc à point nommé que nous arrivâmes ensuite à Tirta Empul, un gros temple hindou pourvu de sources sacrées qui aident à purifier chacune une partie de l’être, de l’âme, aux rhumatismes, à l’énergie amoureuse, aux mauvais rêves… Les balinais s’y rendent une à deux fois par mois, en particulier lors de la pleine lune, et procèdent à ce rituel consistant à prendre une douche dans chaque source, l’une après l’autre. Nous avons eu l’honneur de pouvoir nous mêler à ce rituel pendant un long moment que je trouvais spécial et émouvant. Nous étions vêtues de sarong, et suivions la coutume indiquée…

Therefore, it was perfect to arrive next at Tirta Empul, a big Hindu temple with sacred springs that help to purify each part of the being, the soul, rheumatism, energy love, bad dreams … The Balinese go there once or twice a month, especially during the full moon, and perform this ritual of taking a shower in each source, one after the other. We were honored to be part of this ritual on this day, for a moment that I found special and touching. We were dressed in sarong, and followed the tradition…

Tirta Empul

Après un repas de midi bien mérité, nous découvrîmes une plantation de café où les grains les plus luxueux sont prélevés dans les excréments des Luwaks (loirs) qui ont l’habileté naturel de sélectionner les grains de la meilleure qualité et de les rejeter… J’ai d’abord cru que c’était une blague, mais non… Visite pour le moins intéressante d’une tradition balinaise et d’un savoir faire captivant, avec des dégustations de différents thés et cafés délicieux. Enfin, nous fîmes un passage à Tegenungan Waterfall pour quelques photos avant de rentrer la tête pleine d’images et de moments assez marrants. Le temps de retrouver Yoann, un autre copain de passage sur Bali, pour un dîner dans un petit warung (petit restaurant traditionnel comme on en trouve partout à Bali), puis nous nous effondrâmes de sommeil.

After a well-deserved lunch, we visited a coffee plantation where the most luxurious coffee beans are selected from the Luwak (loir) poo, as this animal has the natural ability to select the best quality beans and reject them. At first I thought it was a joke, but no … It was very interesting to know more about this Balinese tradition and knowledge, and we also tasted different teas and coffees. Finally, we stopped at Tegenungan Waterfall for some photos before returning, with the best pictures and moments of the day in our mind. Later we met Yoann, another friend also traveling Bali, for dinner in a small warung (small traditional restaurant in Bali), and then we deeply fell asleep.

Cascade, Ubud

Jour 3

Réveillée très tôt le troisième jour, je décidai d’aller marcher le long de la Campuhan Ridge Walk, dont on avait entendu parler. Je parcourus le centre d’Ubud dans le noir et un calme bien appréciable et peu habituel, sauf au niveau du marché où l’agitation battait déjà son plein, les commerçants installant leurs marchandise. Puis je trouvai le point de départ de cette petite marche et l’entamai dans la nuit, puis dans les premières lumières douces. J’étais la première visiteuse du jour, et quelques balinais me saluèrent un sourire en coin.  J’assistais avec plaisir au levé du soleil sur un Mont Agung lointain (volcan magnifique étant entré en éruption quelques mois plus tôt), et aux rayons balayant les rizières qui se dorèrent sous mes yeux. Sur le chemin du retour, je croisai des dizaines de personnes et me félicitai d’avoir commencé aussi tôt, et je fis un peu de shopping avant de rentrer sous une chaleur intense.

As I was awaken very early on the third day, I decided to walk the Campuhan Ridge Walk, which we had heard about. I walked through the center of Ubud in the dark and a great calmness, except near the market where the shops were getting ready. Then I found the beginning of this little walk and started it in the night, and then in the first lights. I was the first visitor of the day, and some Balinese people smiled at me. I enjoyed the sunrise on a distant Mount Agung (an active and magnificent volcano), and sun rays on the rice fields that turned all golden for a little while. On the way back, I met dozens of people and congratulated myself for starting so early, and I did some shopping before heading back under an intense heat.

Les rizières au levé du soleil

Je retrouvai ensuite Sarah pour notre premier cour de Yoga ensemble, dans un lieu fabuleux et entièrement dédié, Yoga Barn. Nous appréciâmes beaucoup l’expérience et en sortîmes apaisées des cheveux aux doigts de pied… Pour finir sur un aspect culturel, nous nous rendîmes à l’un des nombreux spectacles de danses traditionnelles qui ont lieu après la tombée de la nuit. Ce spectacle de Legong fut très envoûtant et surprenant, racontant des histoires que nous eûmes du mal à comprendre, dans une musique de tambourins et de percussions incessante jouée par un orchestre d’hommes. Les danseuses aux costumes et maquillages somptueux bougent de façon assez étonnante et sont caractérisées par des expressions du visages et surtout des yeux à donner des frissons. Malgré une frustration de ne pas m’être renseignée plus avant sur l’explication culturelle et spirituelle de cette tradition, le spectacle valait la peine d’être découvert.

I then met Sarah for our first yoga class together, in a fabulous place called Yoga Barn. We enjoyed the experience and came out in peace from head to toe… To finish with a cultural aspect, we went to one of the many traditional dance shows that take place after dusk. This Legong show was very captivating and surprising, telling stories that we did not really understand, in a music of tambourines and drums played by an orchestra composed of men. The dancers, with sumptuous costumes and makeup, move in a rather surprising way and are famous for their dramatic eye expressions. Despite the frustration of not having learned more about the cultural and spiritual explanation of this tradition, the show was worth discovering.

Danse Legong, Ubud

Ce furent donc trois jours des plus intenses qui nous permirent d’entrer dans l’univers indonésien et spécifiquement balinais… Avec Sarah, nos chemins se séparèrent et je partis le lendemain, avec Yoann, pour Amed, petit village de pêcheurs sur la côte Nord de Bali, dont je vous parle très bientôt !

These three days in Ubud were intense and a great way to enter into the indonesian and balinese culture… With Sarah, we said good bye and left for different directions when I left with Yoann for Amed, a small fisher town on the North coast of Bali… I will tell you about it very soon !

Quelques photos de ce passage à Ubud sont à retrouver dans l’album dédié en attendant la suite !

Following this link you will find some pictures of these days in Ubud !

Mount Agung

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Indonésie

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